Les blues du retour

Ça y est!

Mon retour est imminent. Je quitte l’Inde le 11 février 2011 à 6h55 AM. Et j’ai les blues. Un peu. Ou plutôt partagée. Je dois avouer que j’ai hâte de revoir certaines personnes chères. J’ai d’autres projets qui s’amorcent, j’ai de nouvelles idées. La maîtrise. Je ne tournerai pas en rond pour sur.

Mais, Mais, Mais!

L’Inde.

J’aime l’Inde et je n’ai pas l’impression d’avoir exploré tout ce que je dois apprendre de ce pays, de ce peuple. Je commence à faire mon deuil. Essayer de vivre le moment présent; pas le futur, pas le passé (Merci Marlene). Mais, je dois avouer que l’agitation, l’étourdissement, les étoiles dans les yeux des gens, les sourires, la beauté, JNU, mes rencontres incroyables vont me manquer. Et j’en passe. J’ai vécu un 6 mois d’hallucinations! Je reviendrai.

Je profite des derniers jours et je vous laisse sur une photo de mon professeur Manindra Thakur et moi. Un prof de philosophie comme n’importe quel étudiant voudrait avoir.

4 réponses à “Les blues du retour

  1. Tempus fugit. Les divers événements de la vie, bons ou mauvais passent toujours. On doit garder toute la richesse de ce qu’on a acquis, de ces rencontres qui nous ont un peu fait changer notre trajectoire, ces moments de pure bonheur et d’émerveillement, comme une réserve d’énergie pour poursuivre notre route.
    Tu seras différente au retour, comme j’ai pu le constater lors de mon bref passage en Inde, mais une meilleure personne. Mature, sage et quand même avec un brin de folie et un bel idéalisme.
    Alors savoure bien chaque moment de ces derniers jours en Inde et vient un peu changer notre trajectoire…

  2. Salut la miss,
    En tout cas tu as l’air rayonnante ! comme toute citoyenne du monde diplomée, te voilà partagée entre deux mondes, définitivement dédoublée.

    Félicitations 🙂

  3. Attention Attention!
    Je n’ai pas le cafard, je ne reviens pas à reculons. Je me rends simplement compte que ce que j’ai découvert ici est incroyable et que ça va me manquer. Mais d’autres choses me tannent, d’autres choses me manquent. C’est vraiment une ambivalence!

  4. Chère Nat!
    Je crois qu’une fois que nous avons découvert une partie de cette petite planète, l’ambivalence entre s’enraciner en son pays et parcourir le reste du monde reste profondément ancrée au fond de nous. Profite de tous les petits moments, ils sauront te faire sourire à ton retour. Tu es toute jeune et sans attaches pour l’instant, tu pourras certainement repartir vers de nouvelles contrées.
    p.s.: petite préparation mentale à effectuer avant d’entrer au Québec: les gens ont continué leur routine, ils ont côtoyé les même personnes ou presque, et si tu entres chez quelqu’un, les meubles et le beurre d’arachides n’ont pas bougé d’un iota!!! C’est toi qui a découvert le monde 😉

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