Les blues du retour

Ça y est!

Mon retour est imminent. Je quitte l’Inde le 11 février 2011 à 6h55 AM. Et j’ai les blues. Un peu. Ou plutôt partagée. Je dois avouer que j’ai hâte de revoir certaines personnes chères. J’ai d’autres projets qui s’amorcent, j’ai de nouvelles idées. La maîtrise. Je ne tournerai pas en rond pour sur.

Mais, Mais, Mais!

L’Inde.

J’aime l’Inde et je n’ai pas l’impression d’avoir exploré tout ce que je dois apprendre de ce pays, de ce peuple. Je commence à faire mon deuil. Essayer de vivre le moment présent; pas le futur, pas le passé (Merci Marlene). Mais, je dois avouer que l’agitation, l’étourdissement, les étoiles dans les yeux des gens, les sourires, la beauté, JNU, mes rencontres incroyables vont me manquer. Et j’en passe. J’ai vécu un 6 mois d’hallucinations! Je reviendrai.

Je profite des derniers jours et je vous laisse sur une photo de mon professeur Manindra Thakur et moi. Un prof de philosophie comme n’importe quel étudiant voudrait avoir.

Manali ou la chasse à la neige!

En Inde aussi on veut fêter Noël!

Et pas à Delhi

Et on veut de la neige

Et des pères Noëls

Et des Sapins

Et du Ski

Bon aurait aimé tout ça mais, Claire Florence et moi on a seulement eu Noël. Un très joli Noël. Même sans neige, même sans père Noël, même sans ski, avec des Sapins. Pour fuir la pollution et l’agitation de Delhi, les filles et moi avons fuit la ville pour joindre les contrées étonantes du Nord; MANALI. Située dans les Himalayas entre le Tibet et le Cashemire, cette charmante ville doit être péniblement touristique en saison haute. Heureusement, elle était plutôt paisible à notre passage. La vallée est une nouvelle destination pour les Indiens qui ont la chance de voyager et d’aller skier. Et l’été c’est les occidentaux. Je les comprends, c’est magnifique. Atrocement froid dû à l’absence de chauffage et d’isolation mais, magique!

Pas de long récit cette fois ci. Par contre, je vous laisse sur quelques clichés et je vous réfère au Blog de la charmante Claire qui a fait un excellent texte sur notre récit. Cliquez ici.

 

Nastassia qui cuve sa dernière intoxication alimentaire

Quand Kathmandu nous prend!

Bonjour la compagnie!

Je commencerai ce billet par mes traditionnels voeux de début d’année. Comme j’ai prit beaucoup de retard dans la rédaction de cette chronique (plus d’un mois), je me dois de passer par cette politesse sincère. À chacun, je souhaite donc une très joyeuse année 2011.  Jolis moments en famille, plaisirs simples et bonnes bouffes! Succès, santé et tout le tralala. J’ai personnellement passé les fêtes à Manali dans les Himalayas avec Florence et Claire, deux amies françaises qui, comme moi avaient eu peu les blues de passer Noël dans la pollution et le bruit de Delhi. Mais ça c’est une autre histoire.

Le sujet de ce billet est hautement plus intéressant que mes festivités de Noël. Je parle de KATHMANDU, capitale du Népal. J’y ai passé quelques jours merveilleux en compagnie de mon ami Maxym, un charmant québécois que j’ai rencontré grâce à une amie de mon frère. Comme je les avais hébergés cet automne à leur arrivée en Inde, il a eu la gentillesse de m’accueillir chez lui pour quelques jours afin de relaxer après la fin de session.

Ne vous méprenez pas, Maxym n'est qu'un fumeur occasionnel. Ce beau garçon, animateur vidéo de profession (talentueux en plus) vit à Kathmandu où il prépare un court métrage à la tarditionnelle, entre autre inspiré de ses réflexions et découvertes au Népal. Un homme à découvrir grâce à qui j'ai eu un séjour de rêve. Merci Max!

C’est définitivement mon COUP DE COEUR DE L’ANNÉE! Petit récit de voyage qui devait durer 4 jours et qui en durera 6.

Je suis partie seule de Delhi le 13 décembre en soirée. J’ai sauté mon premier train, illégale que je suis.  En effet, j’étais en file d’attente pour une place sur le train avec des billets électroniques. Ce type de billet, si non confirmé, est annulé. Comme j’étais toujours en attente, j’aurais du renoncer à mon transport. Les frais sont automatiquement remboursés.

Bon, j’étais déjà à la gare, je n’avais pas le temps de prendre un jour ou deux de plus en vacances puisque je souhaitais aller porter mon ami Jérémie à l’aéroport pour son retour au pays. Aussi, je n’avais aucune garantie de réussir à trouver une place le lendemain. Un peu hésitante mais, poussée par mon petit côté téméraire, je suis quand même embarquée dans le train en direction de Gorakphur. J’ai trouvé le contrôleur qui comme de fait m’a dit que j’étais en infraction. J’ai fait le coup (vraiment efficace) de la blanche, un peu écartée et au bord des larmes. Shame on me! 500 Rps plus tard, j’avais une couchette et la paix pour le reste du trajet.

Je ne sais pas si je l’ai déjà dit mais, J’ADORE les trains de nuit. La Sleppers Class, c’est la classe populaire, vraiment pas cher et peuplée de centaines d’Indiens traversant le pays, toujours curieux et prêts à discuter, partager un Chaï ou quelques grignotines. Je vous recommande chaudement pour quelconque voyage de nuit, c’est moins confortable mais, tellement chaleureux.

Revenons en à nos moutons. 15 heures de train plus tard, j’arrive à Gorakphur. De là je partage un taxi jusqu’à la frontière. Welcome to NEPAL! Le pays qui a réussi à résister à l’invasion Britannique. Deux passagers du Taxi m’aident à trouver un bus dans lequel nous embarquons tous les trois. Je ne voudrais surtout pas râler mais….. C’était quand même plutôt épique! Déjà, c’est une bonne 12aine d’heures, assis dans sur des bancs trop petits pour mes grandes pattes l’occidentale (les Népalais sont encore plus petit que les Indiens), les suspensions plutôt…. inexistantes et évidement 2 ou 3 jeunes partageant leur musique à tous les passagers… toute la nuit. Aussi, le bus zigzague dans les vallées en montant vers Kathmandu brassant les estomacs à bord au gré des tournants. De quoi provoquer quelques heures d’insomnie. J’imagine qu’il faut le faire un moins une fois.

Je suis donc arrivée à Kathmandu à 5AM bien fatiguée mais, excitée comme une puce. Mon téléphone ne fonctionnait plus, je ne voyais pas trop comment joindre mon ami Maxym que j’avais tenté de joindre dans PSO (téléphone public) sans succès. Je décide donc avec mes deux amis de prendre un taxi vers un hôtel indiqué en référence par Max comme éventuel point de rendez-vous. Je m’étais dit que le plus simple serait d’attendre devant l’hôtel le lever du soleil et d’ensuite essayer de le joindre. Au tournant d’une rue, qui je ne croise pas? Maxym! Son téléphone avait sonné un coup avant de s’éteindre faute de batterie. Il était sorti voir si c’était moi….. Mon éternelle chance qui me suit encore! On est allé dormir un peu après plus de 35 heures de transport puis, la découverte de la fascinante capitale s’est amorcée.

Quelques mots sur Katmandu;

Les Népalais sont particulièrement souriant et chaleureux, il est très facile et agréable de discuter avec eux. Si je peux me permettre la comparaison, je dirais qu’en tant que fille je me sens plus confortable à Kathmandu qu’en Inde. Attention, je ne dis pas que je préfère le Népal. C’est simplement  qu’en Inde, les hommes se permettent parfois certains commentaires/gestes/regards franchement irrespectueux, ce que je n’ai pas senti à Kathmandu. La ville est plutôt propre, beaucoup d’attrapes à touristes. Le paradis des hippies est plein de boutiques pour rassasier les envies de consommation occidentales. Mais aussi: Superbes temples, Dhabas où les meilleurs momos du monde sont disponibles et Marijuana à profusion.

La ville est belle, plus calme que Delhi (mmm, facile) et parsemée d’impressionnants bâtiments d’influence hindoue ou plutôt bouddhiste. La grande place publique dans Durbar Square accueille des centaines de vendeurs d’artisanat des quatre coins du pays et du Tibet. Dangereux pour ceux qui comme moi, ont un faible pour les belles choses… Après, Freak Street, le paradis des amateurs de marijuana. Si le commerce y est plus contrôlé que dans les 60’s/70’s, il persiste une ambiance louche et il n’est pas rare de se faire arrêter par un « Hash, Hash my friend? »

Je vous épargne les détails, break de verbillage. Je vous raconte simplement l’expérience qui m’a convaincue de rester deux jours de plus et qui m’a coutée un billet d’avion.

KIRTIPUR: village rural au milieu de la ville

Maxym, Shisil et moi y avons passé une journée inoubliable. Je devais prendre mon bus de retour en après-midi. J’avoue que j’étais un peu septique au début. J’espérais sortir de la ville et Shisil nous amène sur le campus de l’Université. Ronchonnant un peu, je continue à marcher pour finalement arriver au pied d’une colline où des centaines de maisons colorées s’amoncèlent. Magnifique! Pensant ne rester que 1 ou 2 heures, nous arpentons les rues bordées de petites maisons traditionnelles aux dimensions Népalaises (C-à-d: Il faut se plier en 4 pour passer le porche)

Les enfants jouent au ping-pong dans les rues, les vieux partagent le thé, les femmes discutent….. Il fait beau, les zozieaux chantent. Une vraie carte postale. On va visiter un temple, puis deux, puis on s’arrête manger dans un petit restaurant familial Newari. Perché sur la terrasse, baignée par le soleil, j’y ai apprit l’art de l’hospitalité. Je croyais que nous étions accueillants au Québec. Et ben non, laissez moi vous raconter comment j’ai expérimenté l’expression Népalaise suivante:

« Rati ayaka phaona Bhawan ho » (If somebody come’s at your house in the night, that person is regarded as God)

Après nous être déjà largement délectés des plats typiques de la culture Néwali, nous nous apprètions à lever les pattes. La famille s’est progressivement jointe à nous juste au moment où nous allions remballer. Après quelques échanges, ils se sont mis à nous offrir quelques bouchées pour goûter l’éventail culinaire local. La bière de riz, douce et forte, le vin traditionnel, les « pizzas », les viandes marinées, les soupes, les pommes de terres épicées…. tout! Le soleil est descendu lentement sur la vallée baignant les montagnes dans une lumière douce et berçante, nous avons pris des photos avec les membres de la famille, échangés sur nos cultures, nos langues, la religion, la vie. Extase! Sauf la gelée verte…..faite de bœuf….Ça c’était……… particulièrement particulier. Comme un jello trop mou, salé et probablement parmi les choses les plus dégelasses jamais goutées. Mais bon, le reste était renversant.

Ils ne voulaient plus nous laisser partir. Il a fallu négocier pour s’esquiver avec nos ventres tendus et notre taux d’alcoolémie rehaussé. Ils ont tout partagés, nous ont observés, questionnés et aimés. La simple et vraie fraternité. Sans artifices, sans fausse modestie. Laissez moi vous dire que j’en tire des leçons… Bon je peux paraître candide et illuminée comme ça mais, cet accueil comme je n’en avait jamais vécu de la part d’inconnus m’a sincèrement touché.  J’ai promit d’y retourner. Ah zut!

Je vous laisse sur un petit lexique Népalais, peut-être que des fautes s’y sont glissées, j’ai pris des notes assez rapidement…

Tongmba : Alcool de Millet servi chaud en Hiver. Un grand verre est rempli de Millet fermenté et de l’eau chaude y est versée à 3 reprises. On le boit à la paille. Le goût peut faire penser au Saké, c’est très bon, ça réchauffe et laissez moi vous dire que ça tape!

Ma timilai maya garchuk : Je t’aime (Un incontournable dans toutes les langues)

Meiro ghar Quebec ma cha Ho: Ma maison est au Québec

Dhanya bad: Merci

Swayatam: Bienvenue

Meiro name Nastassia ho: Mon nom est Nastassia

Thukpa: Soupe de nouilles en bouillon avec quelques légumes et une viande succulente. À essayer sans fautes!

Et Ghata ghata… je ne me souviens plus si c’est en Hindi ou en Nepali mais, ça veux dire j’en ai eu assez. TRÈS UTILE!

Maintenant armés de quelques mots, vous ne pourrez pas faire grand chose… mais c’est toujours sympathique à savoir.  Ou pas! Sur ce je vous abandonne en vous promettant une suite rapidement.

Nastassia

Comment faire déplacé en Inde: Part 2

Ce soir mon proprio m’a invité dans un mariage. Un mariage musulman. Assez impressionnant merci. Il parait que c’était un petit mariage. Seulement 1000 invités. J’ai mangé plus qu’il n’en faut, encore, observé les pratiques, posé un million de questions à Chandar, mon sympathique proprio et….. rencontrée la mariée. En fait, Il voulait absolument que j’aille me présenter et dire quelques mots à cette dernière. Elle se préparait dans la salle réservée aux femmes, entourée de ses soeurs et de villes femmes aux têtes patibulaires. Il faut savoir qu’un chapiteau est réservé aux hommes et une salle aux femmes. Moi, comme je suis seule avec mon proprio, je vais dans les deux. Déjà je sens  quelques regards réprobateur. La jeune fille qui semblait ma foi…..terrorisée….. avait l’air de se demander ce qu’une inconnue, blanche de surcroît, pouvait bien lui vouloir. De mon côté j’étais plus que mal à l’aise, je connais personne, je sais pas quoi lui dire. Je me présente, je tente un banal « félicitation ». Quoi dire d’autre. Et voilà que la fille est prise d’un rire nerveux et se met à pleurer….

EPIC FAIL!

J’ai pas trop compris, mais j’étais assez contente de m’évader de la pièce…. avec mon sentiment d’inconfort d’autant plus grand…

Note à moi-même, apprendre les voeux de circonstance… Et reproduire l’expérience qui fut somme toute fascinante. Sur les photos vous pouvez voir le marié. Il porte une sorte de couronne de fleurs et un collier de billets de 1000 RPS. Selon mon propriétaire il a plus de 100 000 RPS sur lui. Le mariage est un événement fastueux en Inde; les invités amènent de généreux cadeaux; de la nourriture, des parures pour la mariée, de l’argent, ici une voiture….. Le mariage, payé par le père de la marié représente l’économie d’une vie et se doit d’être grandiose. Nourriture à profusion, caméras qui transmettent les images sur grand écran,  grand chapiteau, costumes majestueux…. c’est impressionnant. Surtout comparé à nos petits mariages discrets. mais en Inde, rien n’est discret, ou si peu de choses!

Un treck dans les Hymalayas

Namasté!

Alors dans les derniers jours j’étais à Rishikesh avec Jérémie pour marquer son départ imminent. Hé oui, il rentre au pays pour les fêtes alors que je continue mon chemin. J’étais déjà allée dans cette charmante petite ville pour Diwali, l’équivalent Hindou de Noël. Rishikesh est le reprète par excellence pour tous les hippies du monde, pour les gens comme moi qui on besoin de calme et les trippeux de Yoga. Comme je suis un peu des trois…

Rishikesh c’est aussi la ville où John Lennon a fait son « expérience » indienne. Il y a vécu dans un Ashram et c’est à partir de ce moment qu’il a intégré les instruments indiens à ses chansons. Vous comprenez donc que la capitale internationale du Yoga ai un certain succès touristique. Certains restaurants ont même intégré les plats traditionnels Israëliens et Européens à leurs menus. Donc Franchement touristique mais, franchement agréable! Heureusement pour moi, à cette période de l’année c’est plutôt calme, il fait plus froid et les voyageurs à la recherche du Guru qui changera leur vie sont moins nombreux. Donc Jérémie et moi sommes arrivées de nuit à la charmante « Ganga view hotel » qui est propre et pas cher (200 RPS la nuit) une bonne adresse. Nous avons visité la ville, rôdé sur les petits sentiers qui suivent le tracé du Gange et bouffé comme des cochons. On a fait les obligatoires cours de Yoga qui m’ont permit d’intégrer de nouvelles positions/techniques à ce que je fais à l’Université. Plaisir. Mais le clou du clou, le climax, l’ultime trip; un treck au lever du jour!

On s’est levé à 3h30 du mat pour se faire conduire au sommet d’un des premiers pics de la chaine des Hymalayas. Un temple nous attendait, il faisait encore nuit. Les gardiens du temps nous ont fait leurs habituelles « bénédictions » nous marquant de rouge au front et nous sommes allés nous installer pour regarder le soleil se lever à travers les montagnes. Le tout accompagné d’un excellent chaï.  Nous sommes ensuite redescendus à travers les villages, les champs étagés et les rigoles pour arriver à Rishikesh. Journée parfaite! Je vous laisse simplement observer les photos. Je suis un peu dans le jus parce que je pars demain au Népal et j’ai pleins de préparation à faire. Je vous laisse donc là dessus. Bonne semaine!

 

Guess who’s back!

Je dois absoluement m’excuser.

J’ai été négligante. J’ai pas écrit depuis beaucoup trop longtemps.

Si ça peut aider à me faire pardonner, j’ai traversé, avec succès je crois (on va attendre les résultats avant de vendre la peau de l’ours) ma dernière session de baccalauréat et cette tache a monopolisé presque tout mon temps. Il ne me reste que 1 1/2 petits textes à produire et je serai libre comme l’air et graduée de surcroit!

Excuses faites, acceptés je l’espère, on repart pour de nouvelles péripéties. J’ai beaucoup à raconter, des idées à partager,  des périples à exposer. Par ou commencer, quoi dire, quoi garder pour un prochain billet? C’est quand même une bonne question compte tenu que j’ai une tendance (grande) à la diarhée verbale et écrite…

Aujourd’hui, je vous présente mon plan; bilan des acquis après bientôt quatres mois au pays de tous les rêves, puis quelques récits de voyages pour terminer sur les plans pour les deux prochains mois. Le tout ponctué d’états d’esprits et de réflexions. Vraiment pas universel comme billet,

Alors voilà, j’ai terminé, ma session, ou presque. J’avais plusieurs objectifs, bien sûr passer mes cours mais, aussi consolider mon anglais vacillant, découvrir des sujets que je n’avais jamais abordés, accroitre ma compréhension de la culture indienne et m’y adapter. Je crois qu’incontiemment, je voulais me prouver que j’étais capable de m’adapter à tous les environnements, que la culture n’est pas un absolu ou un obstacle insurmontable. Ou du moins que moi j’étais capable de comprendre de nouveaux univers sur une période courte, tout en restant authentique. Ce dont je parle ici c’est de tester le fameux dilemme de l’intégration au Québec. Je voulais comprendre la position de l’immigrant. Est-il possible de s’intégrer, d’être fonctionnel dans un univers ou on ne comprend que très peu à priori, de respecter les normes mais, parrallèlement de rester fidèle à soi-même?

Voilà quels étaient mes objectifs quant à la portion académique de mon expérience. Je ne peux pas dresser de bilan pour l’ensemble du séjour pusique celui-ci est loin d’être terminé. Par contre, je souhaite ici jeter un coup d’oeil au chemin parcouru. Pour ce qui est des cours, il me reste quelques jours de travail mais, grosso modo, c’est fini. Personnellement, j’ai atteint mon objectif; j’ai établi les bases théoriques  pour un travail autonome sur l’Inde. Je connais les mots-clés, les principes politiques, les événements et personnages marquants, certains phénomènes particuliés au pays. J’ai eu des cours sur des sujets que je ne pensais jamais aborder (philosophie…religion et politque) et cette rencontre imprévue a débouché sur des résultats inespérés. Assurément, j’ai beaucoup travaillé, débroussaillé, pleuré, et appris. J’ai lu des avalanches de textes, de bouquins, d’articles, viré le monde à l’envers pour obtenir des articles alors que mes accès aux banques de données sont bloqués (D’ailleurs, encore merci garçon très spécial) et tenté de déchiffrer des articles bourés de locutions en Hindi ou en Sanskrit. Mes travaux n’ont peut-être pas la profondeur de ceux de mes collègues mais, je n’en attendais pas autant.  Au niveau de l’évaluation, je ne sais pas encore. Je crois bien passer tous mes cours, c’est ce qui importe, mais ne sait on jamais.

Pour ce qui est de l’anglais, TWO THUMBS UP! Je cherches encore mes mots parfois, mon dictionnaire n’est jamais bien loin et mes temps de verbe ne sont vraiment pas encore au point mais, QUEL PROGRÈS! Je dois avouer que je suis assez fière.

Parlons adaptation: je dois ici commencer par une petite confession. Cette expérience que je m’impose, avec beaucoup de plaisir rassurez vous, c’est un peu pour contredire un certain ami dont je ne nommerai pas le nom mais, qui lit mon blog. Ce dernier est un fervent défenseur de la « Oh-combien-grande-nation-québécoise-à-laquelle-tous-les-immigrants-devraient-s’assimiler-et-par-le-fait-même-renoncer-à leurs-bagage-culturel-parce-qu’on-ne-peut-pas -porter-deux-cultures-c’est-complètement-IMPOSSIBLE-il-faut-AB-SO-LU-MENT-choisir. » Je suis à ses yeux, certainement à tords, la personne la plus à gauche qu’il connaisse, une vilaine amante du multiculuralime et il profite de chacunes de nos rencontres pour me trainter de grano-hippie et tout ce qui s’en suit. Manifestement, nous n’avons pas les mêmes fréquentations parce que je me trouve quand même très conservatrice comparaticement à certains de mes camarades . Et, je suis pas hippie bon! Il se reconnaitera et j’ai vraiment hâte de pouvoir en parler en face à face avec lui, j’espère que ma derscription ne le heurte pas.

Pour l’intégration, je m’en sors bien. Je suis toujours partagée entre d’un d’une part, l’idée charmante de complètement m’intégrer et respecter au maximum les impératifs culturels indiens et de l’autre le besoin impératif de conserver mes repères, de rester authentique. Parce que mes goûts, mes intérêts ne changent pas tant que ça et parce que je suis relativement bien avec mon moi-même. Choisir l’expérience culturelle complète ou la vie d’expatrié.  Je suis probablement entre les deux, telle une funambule. Je suis complètement ouverte à la l’Inde mais, je reste moi-même. Je veux tout connaitre, tout essayer, adopter une partie, mais je ne me changerai pas complètement.

On s’entend, je pourrais difficilement être conforme à la tradition indienne, j’ai un chum avec lequel je n’envisages pas me marier pour le moment, ma foi a longtemps été absente mais, est maintenant dans une phase exploratoire (tellement typique), je vis en appartement avec Jérémie qui n’est pas mon chum, encore moins mon mari. Je suis, comparativement aux Indiens, très individualiste et franchement libérale au plan social, j’aime bien les choses claires et établies d’avance. En plus……. en plus……… en plus……… (attention, j’ai du mal à l’avouer), j’ai parfois besoin d’un break de la bouffe indienne.

Pas qu’elle soit mauvaise, loin de là, c’est un régal, absolument, complètement, mais, des fois, une salade, une soupe chaude, des bonnes vielles toast au beurre de peanuts, c’est TELLEMENT BON!

Donc, j’ai un ensemble de traits, de valeurs et de préférences qui sont hérités de mon univers social et de ma famille. Je ne peux pas les changer complètement. Je peux faire des compromis, je peux changer et adapter certaines habitudes et essayer de nouvelles pratiques pour être fonctionnelle dans mon contexte. Par curiosité ou par nécéssité. La jupe courte, on oublie, on apprends à manger avec les mains, on découvre le cinema et la musique Indienne. Je peux m’adapter au fait qu’il n’y ait pas de plans de cours à l’école et que les horaires soit au mieux approximatif, j’ai pas le choix. Mais je ne suis pas confortable avec cette méthode. Je peux apprendre sur l’hindouisme, sur le Jaïnisme, sur le Sikhisme, mais je ne me convertirais pas. Je devrais apprendre l’Hindi (Shame on me), je le reconnais mais, j’ai pas eu le temps. Je ne vais certainement pas déménager avec une fille parce que je crois profondément que les relations entre les hommes et les femmes ne sont pas strictement imbibées de désir et je suis très à l’aise avec le fait d’avoir un copain sans être marié et de ne pas prendre seulement des cafés avec lui.

Donc j’en viens à avoir adapté certaines de mes pratiques, celles qui sont plus ou moins superficielles. Je suis adaptée au mode de vie, mes réflexes se sont transformés, j’ai des références et j’aime mon nouveau mode de vie à la mode Indienne (Middle-Upper Indian, on s’entend) Certaines de mes valeurs ont bougé. Probablement qu’au retour je vais devoir me réadapter au Québec et certainement que certains vont rire de moi et de mes nouvelles habitudes (Je pense que je vais avoir du mal à arrêter de tout négocier).

*************APARTÉ PARLANT DE NÉGOCIER***********

Les Indiens négocient tout, tout le temps. TOUT TOUT TOUT je vous dit. On parle ici des prix des vêtements, du logements, moins de la bouffe mais des transports, des hôtels, TOUT JE VOUS DIT! Même les examens. À la mi-session, j’ai eu un examen dans le cour « Political economy of South Asia ». La professeure donne 6 sujets à préparer, elle posera 4 questions à développer sur environ 6-7 pages, il faudra en choisir 2. Les étudiants en préparent 3. Arrivés à l’examen, comble de la malchance,  les sujets ne concordent pas. Pourtant c’est les sujets qui avaient été annoncés. Alors les étudiants on négocié l’examen de A à Z. Ils ont fait ajouté deux sujets qu’ils ont eux-même choisi et ils ont fait allonger le temps de l’épreuve. Bonne chance aux étudiants Québécois qui veulent tenter l’expérience chez nous!

***************FIN DE L’APPARTÉ*******************

L’idée principale est de savoir ce qu’on doit adapter et ce qui peut rester. Comment faire cohabiter deux univers culturels complètement opposés? Je sais pas trop en fait. Mais progressivement ça s’opère en moi. Une certitude; il faut être ouvert à l’idée de changer et essayer de comprendre pourquoi certaines pratiques sont telle qu’elles le sont. Bon les petites habitudes c’est facile, mais les valeurs, ça prend plus de temps, plus de réflexion. Je crois que je suis sur la bonne voie. Si le sujet de l’adaptation vous intéresse, vous pouvez très bien lire le texte que j’ai écris précédemment à ce sujet. Celà dit, je suis maintenant convaincue qu’il est possible de vivre à cheval entre deux cultures et de trouver une structure pour accomoder les deux. Et ça vaut pour l’épineuse question des accommodements raisonnables. Cette adaptation a été vécue et somme toute réussite dans le millieu académique (non sans épreuves) j’ai bien hâte de voir à travers les voyages.

Petit bémol. À l’école, c’est principalement du travail individuel. Par contre, j’ai été amenée à travailler comme présidente d’un comité dans l’association des étudiants étrangers de l’Université. Je pense que c’est à travers cette expérience que j’ai eu le plus de difficulté à m’adapter et je dois avouer que je ne suis pas encore à mon aise. La communication est difficile, d’autant plus que je suis à la tête d’une équipe de gars, j’ai du mal à mobiliser efficacement le groupe et à saisir leurs désirs. Ainsi, je peux comprendre les difficultés qu’affrontent les immigrants qui intègrent des milieux de travail québécois. Il est parfois difficile de comprendre les attentes et les besoins, les saines distances, etc. Je  recommande à tous cette expérience qui développera à coup sur un infinie patience pour nos collègues qui tentent de comprendre nos pratique, nos méthodes.

Pour conclure mon bilan, je peux dire que je suis satisfaite de ce que j’ai accompli. J’ai rempli presque tous mes objectifs, à part celui d’apprivoiser l’Hindi (encore honte à moi). Je termine donc mon Baccalauréat sur un voyage de 2 mois qui m’attends avant de rentrer à la maîtrise en septembre prochain. Pour ajouter à ce sentiment d’accomplissement, j’ai commencé à faire du Yoga à l’Université, tous les matins de la semaine, une heure. Magnifique découverte qui me fait le plus grand bien du monde!

Pour terminer, parce que j’ai déjà beaucoup trop écrit, je vous donne un apercu de mon séjour à Rishikesh et à Jodphur à travers quelques photos. Je m’attarderai à raconter mes découvertes de ces voyages dans mon prochain billet, très bientôt. J’ai exploré seule Rishikesh il y a quelques semaine et je suis allée étudier un de mes derniers examens à Jodphur question de changer d’air le week-end dernier avec ma joyeuse coloc Florence .

Je pars la semaine prochaine au Népal et encore à Rishikesh avec Jérémie…. je suis folle de joie!

Les prochains billets seront de vrais billets de voyages, des trucs, des découvertes, des recommandations et des explications sur des phénomènes indiens. C’est décidé, c’est fini le journal intime. Ah Ah!

Je vous promet entre autre: un article sur le Yoga, une chronique sur chacune de mes destinations, une démystification du Jaïnisme et j’envisage produire de petits billets politiques.

Alors je balance la sauce (parce que je sais que c’est tout ce que vous voulez en vrai….ah ah!)

Bonne journée

Économie de temps….

Voici la version longue d’un article qui va parraitre dans un journal communautaire Québécois. Ça va faire office de chronique ok? Héhé, j’essaie de finir mes travaux à temps pour pouvoir partir à Jaipur en paix. Pour ceux que ça intéresse, je vais bien. Je me sens de plus en plus en contrôle de mes moyens, mon efficacité à l’école s’améliore. Je suis rendue à près de 400 pages de lectures par semaine….en anglais. Objectif: 500. Les examens sont finis jusqu’à la fin novembre et pour l’instant je suis dans les travaux. Autre bonne nouvelle, j’ai été choisie à titre de représentante des Casual Students de mon Université. Je vais pouvoir amorcer la révolution…. ou pas.

Donc je vous laisse au texte en question.

S’apprivoiser la culture

Quinze minutes dans Delhi sont amplement suffisantes pour comprendre le phénomène de choc culturel. Déjà, tous les sens du québécois moyen sont frappés d’un état de confusion général zigzagant entre curiosité, incompréhension et inconfort profond. Premier constat ; La circulation donne le tournis. Dans la capitale de l’Inde compressant l’équivalent de 2/3 de la population canadienne, parler de proximité relève de l’euphémisme. Une seule et même route est partagée par des voitures, des motos, des chevaux, des vendeurs ambulants, des vaches sacrées, des cyclistes, des Rickshaws et/ou tout autre élément mobile imaginable. Ce qui choque dans cette cacophonie ce n’est pas tant la variété mais, l’apparente absence de toute règle régissant la conduite. Les lignes délimitant les voies ne sont que des suggestions, les clignotants ne sont tout simplement pas utilisés et il n’est pas étonnant de voir des motos ou des Rickshaws à contre-sens. Pour signaler sa présence, les conducteurs usent du klaxon. Vous imaginez le vacarme. Les véhicules se frôlent, parfois même s’effleurent mais, ne se touchent jamais. C’est plus instinctif et certainement moins encadré et réglementé qu’au Québec.  Delhi s’apparente à un chaos qui fonctionne. À cet enchevêtrement de bruits, de mouvements, d’odeurs et de couleur s’ajoute une hypnotisante mixité sociale. La foule est composée de citoyens riches à craquer, de mendiants, de petits commerçants, musulmans, hindous, bouddhistes, chrétiens, petits, grands, maigres, gras, jolis, hideux… tout y passe.  Le pire et le meilleur.

Comme si l’observation de cet étrange système n’était pas suffisante pour occuper une vie, arrive le moment fatidique de la prise de contact. Jusque là, tout était extérieur, observé, écouté mais, il faut sauter dans l’arène et communiquer. À Delhi, la majorité des citoyens parlent le Hindi, une des 18 langues reconnues par la Constitution et une des 4000 langues et dialectes parlés en Inde. Ceux qui travaillent avec les touristes ou dans le commerce parlent relativement bien l’anglais alors que la majorité des petits marchands et les chauffeurs de Rickshaws le baragouinent à peine suffisamment pour négocier les prix et comprendre des indications simples. Souvent le langage des signes est nécessaire. Les Indiens qui ont eu accès à une éducation supérieure parlent souvent 3 langues ; leur langue locale, le hindi et l’anglais. Tous ont un accent tonitruant mais, possèdent un niveau d’anglais qui ferait pâlir d’envie bien des Nord-Américains. Ainsi au niveau de la communication, une certaine limitation existe pour l’étranger. Pour réellement toucher l’essence de la culture, il faudra penser à apprivoiser l’hindi, au moins quelques mots afin d’éviter quelques situations fâcheuses.

Au niveau du langage corporel, certaines habitudes peuvent aussi semer la confusion. Par exemple, plutôt que de hocher de la tête de haut en bas pour marquer l’approbation, les indiens dodelinent la tête, ce qui en occident pourrait signifier l’indécision. Quand ils parlent, beaucoup semblent taciturnes. Les échanges usuels se terminent abruptement, sans fioritures, sans merci, par un simple hochement de la tête. De quoi faire sentir à tord que  l’interlocuteur est contrarié.

En somme, le lecteur éclairé comprendra que voyager à en Inde peut représenter un défi de taille puisque l’univers culturel indien est probablement le plus contraire au contexte nord américain. Espérons que les athlètes des Jeux du Commonwealth ont été préparés…

Confronté à un nouvel univers culturel, le nouveau venu se trouve généralement dans un état appelé le choc culturel. Le concept un peu simpliste permet de saisir la gamme d’émotion provoquée par le processus d’adaptation. Il représente l’inconfort et le stress ressenti par un individu lorsque immergé dans un nouveau contexte culturel. Indépendamment de la volonté de celui qui y est confronté, l’adaptation et la compréhension ne sont pas automatiques. Le processus prend du temps, parfois même des années. On parle de quatre phases plus ou moins distinctes: la lune de miel, le choc, la guérison et l’adaptation.

La lune de miel correspond aux premiers moments où le nouveau venu adoptera et apprivoisera avec beaucoup d’enthousiasme son nouveau milieu sans réellement le comprendre ou s’y comporter de façon appropriée. Le choc arrive généralement assez rapidement. C’est le moment difficile où un fort sentiment de rejet et de mélancolie se fait sentir. Confronté à des situations et des comportements qui peuvent sembler étranges ou même complètement révoltants, un renfermement sur soi-même et sur sa culture est souvent observé. Par la suite, le voyageur apprivoise graduellement sa nouvelle réalité. Cette étape exige une remise en question et une ouverture à l’autre. C’est à ce moment qu’il comprend le pourquoi du comment du fonctionnement d’une société et accepte progressivement la différence. Selon le Bureau Canadien de l’éducation internationale (BCEI) quelques facteurs peuvent faciliter l’adaptation culturelle, parmi celles-ci : l’ouverture d’esprit, le sens de l’humour, la capacité d’accepter l’échec, la capacité de communiquer et la curiosité. À travers l’adaptation, l’étranger devient de plus en plus adéquat dans son nouvel environnement et apprend à l’aimer pour ce qu’il est.  Il finira par aimer le chaos indien, par être capable d’évaluer à quel moment traverser la rue pour ne pas se faire renverser, à manger avec les mains sans en mettre partout, il se prendra à dodeliner de la tête en sirotant du thé trop sucré, à aimer négocier sur tout sans se sentir oppressé par l’ampleur de la tâche Il se surprendra d’être arrivé à traverser Delhi du Sud au Nord en bus, sans connaître la destination du bus pour joindre la destination espérée. Et d’y trouver du plaisir.

Toutes les trajectoires ne sont évidemment pas les mêmes. Certains ne s’habitueront jamais, d’autres y arrivent en quelques semaines. L’obstacle principal est d’arriver à comprendre que les habitudes et l’organisation d’une société découlent de valeurs et de notions du « vivre ensemble » différentes. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise pratique. Il n’y a que des attitudes adaptées ou non adaptés à un contexte et qu’il faut prendre le temps de comprendre les mécanismes qui expliquent ces attitudes. Cet effort demande de la tolérance, envers soi et envers l’autre et la capacité de renoncer à la facilité du connu. Attention, il n’est pas question ici de renoncer à sa propre culture mais, bien de trouver des stratégies pour concilier les deux. Il s’agit de trouver des canaux de communication.

Connaissant maintenant l’ampleur de la tâche, un exercice s’impose. Et si cet exemple était transféré au cas des immigrants ? Si il est difficile pour un voyageur de quitter son univers connu et d’apprivoiser un nouveau pays pour quelques temps, l’immigrant lui doit faire le même effort de compréhension et de renonciation, mais pour toute la vie. En tant que société d’accueil, quels mécanismes et attitudes pourrions nous adopter afin de faciliter leur acclimatiation?

La photo n’est pas de moi… Je l’ai trouvée sur un blog

Citation du jour!

Alors l’autre jour je mangais avec Ananya, une brillante collègue de classe en Philo-pol. Je lui expliquais que c’est toujours un peu angoissant de manger de la nourriture indienne avec des Indiens parce que je ne sais pas comment la manger. J’ai peur d’être impolie. Qu’est ce qui se mange avec la cuillère, quoi avec les doigts, quoi avec le naan ou les chapati. Je lui expliquais que chez nous tout devrait normalement se manger avec des ustensiles et que manger avec les doigts c’est considérés par plusieurs comme malpropre et impoli. Et elle me répond du tac au tac avec un grand sourir et la tête qui dodeline comme seul les indiens dodelinent de la tête:
 » Ben tu leur diras d’essayer de manger un chapati avec une fourchette….. Ça va leur couper leurs envies de nous juger. »
Et j’ai compris la notion d’adaptation à l’environnement. Je l’ai trouvé bien comique.

Pis en passant, c’est bien plus plaisant de manger avec les mains!
Pour ceux qui ne savent pas c’est quoi un chapati: C’est comme un pain sans levain, une sorte de pita avec lequel on mange sauce et nourriture.

Sorry about that!

Examen, Examen, lectures, lectures!
Pas de temps, pas de vie.
Je vous reviens bientôt
Je le promet, c’est même pas une promesse d’ivrogne

Automne et la communauté des Blogeurs

Bon Matin!

Aujourd’hui à Delhi, il fait 21 degrés! Je suis excitée comme une puce parce que parait-il, l’hiver s’en vient. Ceux qui me connaissent un peu mieux savent que je ne suis pas particulièrement une grande fan des grosses chaleurs. Oui, je sais, qu’est ce que je viens foutre en Inde, ou précédemment en Afrique……Tout ce que je peux répondre c’est que personne n’est à l’abri de ses propres contradictions….
En fait, j’adore les fraiches journées d’automne où il fait bon s’enrouler dans un gros foulard, préférablement tricoté par une Grand-Mère minutieuse. Les joues rosies et le coeur au chaud. Vous comprendrez que l’arrivée de températures plus froides est pour moi une surprise magnifique. D’autant plus que ça m’oblige à aller passer une ou deux journées sur les marchés pour trouver couvertures et vêtements plus chauds. J’adore négocier!
Donc voilà, j’ai bien hâte de quoi ça peut avoir l’air comme températures. On m’a parlé de plusieurs scénarios météorologiques allant du sympathique 15 degrés au 0…… Reste à voir.
À l’origine ce billet ne devait servir qu’à présenter rapidement un blog sur lequel je suis tombée par hasard. J’ai encore dérapé sur un autre sujet! Il y a énormément de voyageurs/étudiants/expatriés qui pendant leur séjour tiennent un Blog, évidemment la qualité varie. Pour ceux qui sont curieux ou qui préparent un séjour, je vous recommande chaudement de consulter ces témoignages qui peuvent donner des idées de destinations ou aider à se préparer mentalement. J’ai fait des découvertes géniales.. Pour celui-ci, rédigé en anglais, c’est surtout les images qui sont intéressantes mais, vous trouverez aussi des extraits sonores et des textes sur plusieurs aspects culturels. Bonne visite!
Pour terminer, vous pourrez voir dans la bande latérale une série de blog sur l’Inde de gens que j’ai rencontré ici ou que j’ai croisé sur la toile.

À bientôt

Pour ceux qui se plaignent de ne pas avoir de preuve picturale de ma présence: Bon ça prouve pas grand chose mais bon….